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   Parlons marine (Mars 2012)

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   Parlons marine (Mars 2012)  
 
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Contre-amiral
Posté le 29/02/2012 à 03:11:43
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Bonjour à toutes et tous.

Dans cette catégorie vous retrouverez tout ce qui touche au milieu maritime.

Le point sur le programme des futurs porte-avions britanniques



Débutée le 26 mai dernier, la construction du second porte-avions britannique se poursuit en vue d'une livraison en 2019. En cours d'assemblage à Rosyth, en Ecosse, son aîné, le HMS Queen Elizabeth, doit être lancé en 2014 et mis en service deux ans plus tard. Ce bâtiment a conservé le design initial du projet Carrier Vessel Future (CVF), avec sur l'avant un tremplin pour la mise en oeuvre d'avions à décollage court et appontage vertical F-35B. Mais l'acquisition de cette version du Joint Strike Fighter (JSF) a été abandonnée fin 2010 par le gouvernement britannique, qui lui a préféré la variante catapultée, le F-35C, adoptée par l'US Navy pour remplacer les F/A-18 Hornet existants. Ce changement brutal d'appareil a entrainé de lourdes conséquences pour le programme des porte-avions britanniques et pour la Royal Navy. D'abord, il a été décidé, puisque les Harrier à décollage court et appontage vertical n'auraient pas de successeurs, de les arrêter prématurément afin de réaliser des économies. En novembre 2010, les appareils ont été retirés du service, alors que le porte-aéronefs HMS Ark Royal a lui aussi été désarmé en janvier 2011. Depuis, la Royal Navy ne dispose plus que de porte-hélicoptères, soit le HMS Ocean ainsi que le HMS Illustrious. Celui-ci, dernier des trois porte-aéronefs du type Invincible encore en activité, restera en service jusqu'à l'arrivée du HMS Queen Elizabeth, qui sera lui aussi uniquement utilisé en tant que porte-hélicoptères.




Le changement de design implique de grosses modifications

Pour voir renaître la chasse embarquée britannique, il faudra donc attendre la livraison du HMS Prince of Wales, au mieux en 2019. Par rapport au planning initial, l'achèvement de ce bâtiment a été retardé de trois ans, celle de son aîné ayant un an de retard. Un délai mis à profit des industriels menant le projet (BAE Systems, Thales et Babcock, réunis avec le ministère britannique de la défense au sein de l'Aircraft Carrier Alliance - ACA) pour modifier les plans du Prince of Wales. Le remplacement du F-35B par le F-35C implique, en effet, de lourdes modifications par rapport au design initial. A ce titre, les Britanniques ont sans doute pu bénéficier des travaux réalisés entre 2006 et 2008 avec les Français, qui projetaient alors de réaliser une version à catapultes du CVF, dont le design avait légèrement évolué (avec des réserves d'espaces notamment) pour répondre aux besoins de la Marine nationale. Malgré tout, le passage du Queen Elizabeth au Prince of Wales demeure un véritable challenge technique.



Rena : Le coût du nettoyage estimé à plus de 80 millions d'euros



Alors que le sauvetage des deux bouts d'épave du porte-conteneurs Rena, échoué en octobre dernier sur un récif au nord de la Nouvelle-Zélande, se poursuit, le gouvernement néo-zélandais dresse un premier bilan financier de la catastrophe. Dans une déclaration devant les députés, le ministre de l'environnement Nick Smith a fait état d'une dépense estimée à près de 130 millions de dollars néo-zélandais, soit environ 82 millions d'euros, pour le nettoyage des côtes touchées par la pollution du Rena. Cette somme est encore approximative, puisque les opérations de sauvetage sont loin d'être finies. Costamare, armateur du Rena, a payé une grosse partie de la note et le gouvernement néo-zélandais a annoncé vouloir récupérer les 30 millions de dollars qu'il a sorti de ses caisses pour les mesures d'urgence.






Une femme à la barre de Maersk Tankers



C'est une femme qui va reprendre la barre de l'armement pétrolier du groupe danois. Aupravant directrice commerciale de Maersk Line, la filiale de transport maritime conteneurisé d'A.P. Moller-Maersk, dont elle avait récemment pris la tête, Hanne B. Sorensen assumera, à compter du 13 février, les fonctions de directrice générale de Maersk Tankers. C'est donc dans un nouveau secteur d'activité qu'arrive celle qui a été chargée de mettre en oeuvre sur le segment du conteneur une politique commerciale plus proche des clients et une organisation plus souple et efficiente. Le tout dans un environnement économiquement très délicat. « C'est une opportunité unique et je n'ai eu aucun doute quand on m'a proposé ce nouveau poste. Je suis nouvelle sur le marché des tankers, mais pas nouvelle pour travailler dans un esprit de challenge et dans une industrie très compétitive. Mon objectif est de développer le leadership de Maersk Tankers », explique Hanne B. Sorensen, née en 1965 et travaillant pour le groupe depuis 1994.
Maersk tankers aligne aujourd'hui une flotte de 300 pétroliers, chimiquiers et méthaniers. En 2010, cette branche du groupe danois, qui emploie 4500 personnes, accusait une perte de 118 millions de dollars pour un chiffre d'affaires de 1.219 milliard de dollars.


Eolien offshore : Le calendrier devra être tenu



Le calendrier de l'appel d'offres pour l'implantation des champs éoliens offshores devrait être respecté, tant sur la désignation des lauréats de la première tranche que sur la sélection des zones de la deuxième partie de l'appel d'offres. Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, a confirmé que ces deux désignations seront effectuées au mois d'avril, avant les élections présidentielles. "Je m'y étais engagée et c'est une question de crédibilité", a-t-elle déclaré lors du colloque annuel du Syndicat des énergies renouvelables, à Paris.
Pour mémoire, le premier appel d'offres porte sur l'implantation de cinq champs offshores en Manche et en Atlantique. Cela représente 600 éoliennes à installer à partir de 2016 et une puissance installée de 3 GW. Les sites sélectionnés sont ceux du Tréport, de Fécamp, de Courseulles-sur-Mer, de Saint-Brieuc et du banc de Guérande.


CMA CGM et l'Université des Antilles et de la Guyane signent un partenariat



Le groupe maritime français et l'Université des Antilles et de la Guyane ont signé, le 6 février, un accord portant sur le développement de projets communs et un rapprochement entre les étudiants de l'UAG et CMA CGM. Le partenariat vise à développer les rencontres entre le monde universitaire et l'armateur, en participant aux forums, ateliers, tables rondes et conférences métiers organisés par l'université. Il s'agit aussi de favoriser l'accueil des étudiants de l'UAG au sein de CMA CGM via des stages, VIE (volontariat international en entreprise), contrats d'apprentissage ou encore de professionnalisation ; tout en accompagnant les projets de partenariat avec les étudiants dans le cadre d'études entrepreneuriales. « L'Université des Antilles et de la Guyane est reconnue tant pour la qualité des formations qu'elle dispense que pour l'esprit d'initiative qui l'anime. Pour cette raison, CMA CGM se réjouit de ce partenariat, qui lui permet de renforcer ses relations avec l'UAG et de se rapprocher de jeunes talents dotés d'une formation de qualité », explique Thierry Billion, directeur des ressources humaines de CMA CGM.
Cette initiative s'inscrit dans le programme de partenariats que l'armement a mis en place avec plusieurs grandes écoles en métropole et plus particulièrement dans la région Provence Alpes Côte d'Azur et à Marseille (Euromed Management, ENSM, Sciences Po Aix, IAE Aix...) où le siège du groupe est implanté. « Ce nouveau partenariat avec les étudiants des Antilles et de la Guyane est un gage d'avenir pour le développement de toute la région Caraïbe puisqu'il accompagne les générations de demain. Cet engagement est unique. Il constitue le point d'orgue d'une relation entre le Groupe et les Antilles qui remonte à plus d'un siècle », souligne CMA CGM.
La compagnie française, qui a historiquement développé un trafic maritime pour transporter les productions des planteurs de bananes, a investi 200 millions dans l'outil industriel affecté à la région (navires, équipements de manutention, nouveaux immeubles..


Le plus grand yacht sous pavillon français fait naufrage en Grèce



Il n'aura même pas navigué un an. Lancé en mars 2011 par le chantier turc Proteksan Turquoise, le Yogi, plus grand yacht immatriculé sous pavillon français, a coulé le 17 février au large de la Grèce. Le navire a, semble-t-il, rencontré des avaries alors qu'il affrontait une tempête en mer Egée. Avant qu'il sombre, les 8 membres d'équipage (il n'y avait pas de passager à bord) ont été secourus par deux hélicoptères et une frégate des forces armées grecques.
C'est le 15 avril dernier que le Yogi, fraichement livré, avait hissé le pavillon français. Appartenant à l'homme d'affaires français Stéphane Courbit, le yacht mesurait 60.2 mètres de long pour 9.4 mètres de large. Disposant de 800 m² d'espaces habitables, il pouvait accueillir 12 passagers et jusqu'à 15 membres d'équipage.






Ce sera tout pour ce mois ci en esperant que cela vous aura plu.
Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour de nouveaux récits.
Et en plus, la visite du plus grand porte conteneur français au monde !


* emil76, journaliste du Petit Armateur. *





--Message édité par Sillveolia le 02/04/2012 à 22:34:16--
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